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Impressionnants, ces records d'audience dans les pages facebook algériennes en ce mois de janvier 2017 :
En voici 2 exemples, 'ce qui se passe ici reste ici' avec 1.622.846 j'aime et فايس بوك الجزائر, Facebook Algérie, avec 818.462 j'aime. Bravo à leurs administrateurs car de telles fréquentations ne peuvent qu'être le fruit d'un travail assidu quoique l'idéal serait qu'ils créent leur site internet de référence avec leurs propres bases de données, leurs contenus maîtrisé en toute indépendance et une audience mieux ciblées. C'est en quelque sorte la différence entre d'une part le prêt à porter ou le fastfood numérique et d'autres part le sur mesure ou le gastronomique. C'est l'avenir que l'on souhaite avenir pour un internet algérien de contenu et de qualité.
Compte tenu de la difficulté de se tenir au courant de tous ces lieux de partage et d'échange, www.cours-examens.org créé un index de ces pages et vidéo qui auront attiré l'attention ainsi que les plus populaires. Cet annuaire sera régulièrement actualisé et il vous suffira de cliquer sur Pages Facebook algériennes au bas du menu pour y accéder.
Des trésors et une histoire dont la France est si fière. Comment peut-on encore aujourd'hui, au 21ème siècle fantasmer de la sorte sur des bouts de terre si éloignés pour lesquels les anglais n'ont pas hésité à faire une guerre à l'Argentine.
Je les entends proclamer et ressasser, de bonne ou de mauvaise foi, que l’accueil de migrants et même l’octroi de visas humanitaires comme ils disent, relèvent de la générosité, à l’exception de Trump dont la nation est pourtant le fruit de ce système et dont les appels aux intelligences étrangères fraîches est une constante, comme le sang l’est aux vampires.
Moi je dis qu’elle relève d’une pérennisation de l’injustice du monde, de ces malheureux et indignes cocotiers que l’on continue de secouer aux risque de les casser pour cueillir jusqu’à la dernière noix de coco d’arbres d’ailleurs.
On devrait certes être en droit de voyager librement, sans quoi du reste beaucoup de population n’existeraient pas puisque le berceau de l’humanité était bien quelque part, et même semble-t-il en Afrique, mais on ne peut être heureux et s’accomplir que dans sa terre natale. La générosité est dans l’aide à ce droit là, de pouvoir rendre possible que chacun puisse se lever le matin et faire quelque pas sans le regard défiant d’un autochtone, l’incomparable bonheur d’être chez soi sans passer par la détestable case de l’intégration forcée et accélérée.
Ces situations qui poussent à l’exode sont en faite une machine d’extraction de vie que la culture universelle et le bon sens devraient combattre. C’est le pire des périls humanitaire puisque chacun sait que l’arrière petit fils d’un migrant se fera rejeter du regard comme au premier jour de l’arrivée de son aïeul sauf si le niveau de développement et d’épanouissement s’élève partout pour rendre les échanges normaux, libres et naturels, ce qui est loin d’être le cas.
La planète terre est partout belle et accueillante. C’est sa nature et sa vocation. Elle n’est pas divisible ou ne sera pas.
Non à la pitié-pillage, oui au vrai bonheur de l’accomplissement de soi et des siens. Non à l'acculturation, "la modification des modèles culturels de base de deux ou plusieurs groupes d'individus, de deux ou plusieurs ethnies distinctes, résultant du contact direct et continu de leurs cultures différentes.(L')adaptation d'un individu ou d'un groupe à la culture environnante."
Peut-on enfin rappeler humblement que nombre d’entre-nous dans les premières années de l’indépendance n’ont pas songé à partir étudier ailleurs, malgré des offres attractives et des profils prestigieux, et que ceux qui sont partis dans les meilleures écoles et universités sont revenus avec empressement sans jamais le regretter malgré des difficultés qui existaient aussi dans la vie quotidienne.
On nous dit que les temps changent mais ces départs si désirés aujourd’hui ont une certaine légèreté, ne serait-ce qu’au regard de ce qui a permis de former ces nouveaux émigrés et de les rendre adultes malgré tout. Rien ne peut justifier que notre pays n’aurait pas le droit aux acteurs de son avenir, acteurs qui s’en iraient, le sourire aux lèvres et le cœur bâillonné, faire celui des autres ?
Le point de vue bien précoce de Dahmane El Harrachi en 1973, repris depuis par plusieurs artistes du monde entier :
Oh Emigrant
Ya rayah win msafar trouh taâya wa twali
Ch'hal nadmou laâbad el ghaflin qablak ou qabli
Oh emigrant où vas-tu? Finalement, tu dois revenir
Combien de gens ignorants ont regretté cela avant toi et moi
(x2)
Chhal cheft al bouldan laamrine wa lber al khali
Chhal dhiyaat wqat chhal tzid mazal ou t'khali
Ya lghayeb fi bled ennas chhal taaya ma tadjri
Tzid waad el qoudra wala zmane wenta ma tedri
Combien de pays surpeuplés et de terres vides as-tu vu?
Combien de temps as-tu perdu?
Combien en as-tu encore à perdre?
Oh émigré dans le pays des autres
Sais-tu seulement ce qui se passe?
Le destin et le temps suivent leur cours, mais tu l'ignores
Aalach qalbek hzine waalach hakdha ki zawali
Matdoum achadda wila tzid taalem ou tabni
Maydoumou layyam walay doum seghrek ou seghri
Ya hlilou meskine li ghab saadou ki zahri
Pourquoi ton cœur est si triste?
Et pourquoi restes-tu là misérable?
Les difficultés prendront fin et tu n'as plus à apprendre ou construire quoi que ce soit
Les jours ne durent pas, tout comme ta jeunesse et la mienne
Oh pauvre garçon qui a raté sa chance tel que j'ai manqué la mienne
Ya msafer naatik oussaayti addiha el bakri
Chouf ma yeslah bik qbal ma tbia ou ma techri
Ya nnayem djani khabrek ma sralek ma srali
Hakdha rad el qalb bel djbine sabhane el aali
Oh voyageur, je te donne un conseil à suivre tout de suite
Vois ce qui est dans ton intérêt avant que tu ne vendes ou achètes
Oh dormeur, tes nouvelles me parvenaient
Et ce qui t'est arrivé m'est arrivé
Ainsi, le cœur revient à son créateur, le plus Grand.
Une chanson mythique créée par Cher, sous l'écriture de son mari. L'histoire d'un amour perdu. Celui de deux amis d'enfance devenus un couple avec le temps et malheureusement, un jour, tout s'effondre car l'un deux commet l'irréparable en se suicidant. Tandis que l'autre se retrouve seule, les souvenirs d'enfance refont surface et elle a tellement mal qu'elle se sent morte à l'intérieur, Comme si elle était morte avec lui, son amour, son ami.
Chantée par une multitude d'artistes, parfois adoucie comme pour sheila, en voici un bouquet :
Bang Bang
I was five and he was six, Bang Bang, Seasons came and changed the time, Bang Bang, Music played and people sang, Now he's gone, Bang Bang, |
Bang Bang
en italien Mi ricordo quando noi
eravamo due bambini e puntavamo le pistole dai cavalli a dondolo bang bang io sparo a te bang bang tu spari a me bang bang e vincerà ban bang chi al cuore colpirà. Son passati gli anni e poi noi ci siamo innamorti correvamo per i prati tu scherzavi insieme a me bang bang per ridere bang bang sparavi a me bang bang e vinceràbang bang chi al cuore colpirà. Certo non scherzavi tu quando mi sparavi al cuor nel mirar non sbagliavi mai prove a negare se tu vuoi . Ora non mi aimi più ed ho sentito un colpo al cuore quando mi hai detto che non vuoi stare più con me bang bang e resto qui bang bang a piangere bang bang hai vinto tu bang bang il cuore non l'ho più. Quando vedo intorno a me che i bambini giocano e poi fingon di sparar come mi si stringe il cuore bang bang rivedo te bang bang che spari a me ban bang quel suono sai bang bang non lo scorderò mai |
ASSEGWAS AMEGGAZ !
Yennayer... Mes toutes premières joies d'enfant. A Kenadsa, tandis que le soleil taquinait les dunes-rempart veillant sur le Ksar,
nos gens priaient pour leurs absents et pour ceux qui, en ces années 1950, avaient rejoint le maquis, nous étions, nous les mioches aux fesses nues, sur un nuage. Nos yeux pétillaient d'impatience et nos petites lèvres bleutées salivaient déjà au festin qui nous attendait. Nous savions, malgré la disette traditionnelle qui sanctionnait nos jours, que Yennayer échappait aux misères du monde entier.
C'était un jour béni, Yennayer. Un jour miraculeux car, par on ne savait quel enchantement, comme descendus du ciel, des paniers en osier chargés de bonbons et de fruits secs jonchaient nos tables d'habitude sinistrées. Yennayer, c'était l'éveil au partage, à la générosité et au pardon. Si nos ventres étaient vides, nos têtes étaient remplies de songes magnifiques chaque fois que les grandes personnes évoquaient, pour bercer notre âme de mioches, la fête de Yennayer. Une fête qui remonte à la nuit des Temps et qui nous éclaire tous les ans comme une aube nouvelle de l'Humanité. Yennayer est la preuve que notre culture est aussi vieille que le monde, que nous avons de qui tenir et que nous sommes immortels.
Aussi célébrons-la dans l'amour et l'unité puisque nous sommes les maillons indéfectibles de l'authenticité. Bonne année berbère à tous et à toutes, et toutes nos prières pour l'Algérie et pour que la paix revienne sur la terre des Hommes.